NAÏS

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Compositeur : RAMEAU, Jean-Philippe (1683-1764)
Auteur du texte : CAHUSAC, Louis de (1706-1759)
Création : 22 avril 1749 - Académie royale de musique (Paris)

Genre : Pastorale héroïque (Prologue et 3 actes)
Catalogue : RCT 49

Synopsis :

Prologue – L’Accord des Dieux. Les Géants et les Titans, excités par la Guerre et la Discorde, s’apprêtent à envahir l’Olympe. Les divinités célestes implorent la protection de Jupiter. Celui-ci, allié à d’autres dieux, remporte facilement la victoire. Le pouvoir est alors partagé : à Jupiter les cieux, la terre et les airs ; à Neptune les mers ; à Pluton les enfers où la Discorde et la Guerre seront retenues captives. Flore paraît et chante les printemps éclatants que cette paix promet.

I. À l’occasion des jeux Isthmiques organisés à Corinthe, Neptune paraît, déguisé, pour voir la nymphe Naïs dont il est épris. Celle-ci est poursuivie des assiduités de Télénus, qu’elle repousse. Durant la fête, un autre de ses prétendants éconduits paraît, Astérion. Mais l’apparition des divinités marines éblouit le peuple. Neptune, qui conserve son anonymat, impressionne particulièrement Naïs lorsqu’il loue ses charmes. Télénus est furieux.

II. Neptune suit les pas de Naïs jusqu’à la grotte où Tirésias, père de la nymphe, dévoile l’avenir. Là, il lui révèle sa flamme. Lorsque Télénus paraît, il sent bien que Naïs est joyeuse et la soupçonne d’être amoureuse. Astérion survient à son tour, torturé lui aussi par la jalousie. Mais leur dépit est interrompu par l’arrivée des bergers qui viennent rendre hommage à Tirésias. Celui-ci, questionné sur l’avenir de Naïs, révèle que sa fille aimera, mais qu’il faudra se méfier de la colère de Neptune. Pour apaiser le dieu des mers, les deux soupirants décident de tuer leur rival.

III. Naïs rejoint celui qu’elle aime sur les bords du rivage afin de le prévenir qu’on en veut à sa vie. Lui ne s’inquiète guère et ne songe qu’à chanter son amour. Les vaisseaux de Télèphe et Astérion attaquent les barques des divinités marines, mais ils sont arrêtés par les flots en courroux qui les engloutissent. Neptune révèle alors à Naïs son identité et l’entraîne dans son nouveau royaume au fond des mers.

[Benoit Dratwicki]

Parodie(s) :

Thomas Laffichard, Nanette
Création : Marionnettes de Bienfait, Boulevards, 1749
Localisation : ms. BnF, fr. 9321
Voir sur Theaville  

[Pauline Beaucé et Françoise Rubellin]

1749/4/22 - Académie royale de musique - NAÏS

FEL, Marie (1713-1794) [Naïs]
JÉLYOTTE, Pierre de (1713-1797) [Neptune]
PERSON (1735-1738 ca fl.) [Palémon]
POIRIER, François (-1759) [Astérion]
LE PAGE, François (1709-1780 ca) [Tirésie]
LE PAGE, François (1709-1780 ca) [Jupiter]
DECHASSÉ, Claude-Louis-Dominique (1699-1786) [Télénus]
LA TOUR [Neptune]
PERSON (1735-1738 ca fl.) [Pluton]
COUPÉE, Marie-Angélique (1723-1789) [Flore]
COUPÉE, Marie-Angélique (1723-1789) [Berger / Bergère]
PUVIGNÉE (1735 ca-1785) [Berger / Bergère]

1764/8/7 - Académie royale de musique - NAÏS

LEMIÈRE, Marie-Jeanne, voir LARRIVÉE1733-1786 [Naïs]
DUPAR, Mr (1762-1770 ca fl.) [Neptune]
DURAND [chanteur], Mr (1759-1780 ca fl.) [Palémon]
GÉLIN, Nicolas (1726-1810) [Télénus]
DUPAR, Mr (1762-1770 ca fl.) [Astérion]
LARRIVÉE, Henry [Tirésie]
LARRIVÉE, Henry [Jupiter]
LEGROS, Joseph (1739-1793) [Neptune]
LEGROS, Joseph (1739-1793) [Mercure]
DURAND [chanteur], Mr (1759-1780 ca fl.) [Pluton]
DUBOIS L'aînée (1752-1770 fl.) [Pomone]
LANY, Louise-Madeleine (1733 ca-1777) [Berger / Bergère]
BERNARD [Mlle] [Berger / Bergère]

1980/6/19 - Opéra royal (Versailles) (Château) - NAÏS

RUSSEL, Linda [Naïs]
CALEY, Ian [Neptune]
CADDY, Ian [Jupiter]
CADDY, Ian [Télénus]
TOMLINSON, John [Pluton]
JACKSON, Richard [Tirésie]
PARSONS, Brian [Astérion]
RANSOME, Antony [Palémon]
ENGLISH BACH FESTIVAL BAROQUE ORCHESTRA
ENGLISH BACH FESTIVAL DANCERS

Mercure de France

Mercure de France, mai 1749, p. 179

« LEs Directeurs de l’Académie Royale de Musique, désirant de faire éclatter leur zéle, ont prié Mrs de Cahusac & Rameau de leur fournir le moyen de célebrer par quelque Spectacle pompeux la Paix  que le Roi vient de donner à l’Europe. C’est pour se prêter à un empressement si louable, que M. de Cahusac a composé le Poëme qui fait le sujet de cet article. Il y a joint un Prologue, intitulé l’Accord des Dieux, dans lequel Jupiter, après avoir foudroyé les Titans, refuse de regner seul sur l’Univers, & en partage l’Empire avec Neptune & Pluton. Les principaux traits de cette Allégorie méritent d’être copiés

NEPTUNE
Triomphe, ô Jupiter, redoutable vainqueur !
Regne ; donne des loix à tout ce qui respire

JUPITER
Non, je n’abuse point d’une heureuse victoire.
Immortels, je vous dois l’exemple des vertus.

Vos vœux & votre amour suffisent à ma gloire.
Je n'ai point combattu pour vous donner des fers. 

Partageons entre nous le soin de l'Univers.

A Neptune
Vas calmer les fureurs & des vents & des mers.

NEPTUNE
Je vole où m'appelle ton choix ;
Tu triomphes des cœurs, ta gloire est ton ouvrage. 
Regle le sort des Dieux ; donne au monde des Rois.
Il est plus glorieux d’en faire le partage,
Que de lui dispenser des loix.

JUPITERà Pluton
Au fond des gouffres éternels,
Pluton court enchaîner la Discorde & la Guerre.
Dieu juste, sois l’espoir & l’effroi des mortels ; 
Regne avec la vengeance au centre de la terre.
PLUTON

Je serai le vengeur de la terre & des Cieux.
Sois leur amour par ta clémence.

Le Poëme, dont ce Prologue est suivi, a trois Actes, & Naïs en est l’Héroïne. Selon la Fable, cette Nymphe donna le jour aux Nayades. Les Mithologistes se taisant sur sa naissance, M.de Cahusaca crû pouvoir lui donner pour pere Tiresis, qui perdit la vûe par la colere de Junon, & en fut dédommagé par les bienfaits de Jupiter. Peu de gens ignorent qu’on attribuoit à ce fameux Devin le don d’entendre le langage des animaux, & de prédire sur le chant des oiseaux les événemens futurs. M. de Cahusac suppose que Neptune, sous le nom & la forme d’un mortel, s’est fait aimer de Naïs, & que ce Dieu a pour rivaux Telenus, Chef des Peuples de Corinthe, & Asterion, le plus considérable des Pasteurs de l’Isthme.

L’exposition du sujet se fait dans une Scéne entre Neptune & Palemon.

NEPTUNE
Je ne suis plus ce Dieu volage,
Aussi léger que les Zéphirs.
J’aime ma langueur, mes soupirs,
Et j’adore mon esclavage.
Les feux dont j’ai brûlé, sont à peine l’image
De ma flâme & de mes plaisirs.

PALEMON
Sans amour, empressé de plaire,
Vous fuyiez, l'ombre & le mistere.
Le Dieu s'applaudissoit des succès de l'Amant. 
Pourquoi sous ce déguisement 
Cacher une flâme sincére ?
NEPTUNE
J’en rougis, le dirai-je ? A l’objet de mes feux
Je crains de me faire connoître ;
Je n’ai jamais formé que de volages nœuds ;
Quand je deviens, hélas, le plus constant des Dieux,
Puis-je espérer de le paroître ?
Qu’il est cruel & dangereux
De passer pour léger, quand on cesse de l’être !

On doit célebrer les Jeux Isthmiques*. Neptune saisit cette occasion d’avoir un entretien avec Naïs. Accompagné des Divinités de la Mer, déguisées en Matelots de diverses Nations, il se présente au milieu de ces Jeux, & sa Suite les interrompt par des chants en l’honneur de la fille de Tiresie.

*Ces Jeux étoient aussi célebres dans la Grèce, que les Jeux Olympiques. Ils avoient été institués en l’honneur de Neptune.

NAÏS, à part  en appercevant Neptune.
C'est lui-même... Ah ! cachons le penchant dangereux...
Haut à Neptune
Sur ces paisibles bords quel dessein vous appelle ?

Osez-vous à Neptune, à son nom glorieux, 
Unir le nom d'une mortelle ?
NEPTUNE
Tout cede au charme de vos yeux,
Et ce noble courroux vous rend encor plus belle. 
Dans ces Jeux solemnels vos chants mélodieux 
Brillent d'une beauté nouvelle. 
Quand on chante si bien les Dieux, 
On doit jouir, comme eux,
D'une gloire immortelle.

Les Divinités de la Mer distribuent des rameaux d’or & d’autres présens aux Athletes, ainsi qu’aux peuples qui sont venus pour assister à la fête. Elles entrent ensuite dans la lice, & elles disputent le prix de la danse.

La premiere Scéne du second Acte se passe entre Naïs & Neptune.

NAÏS
Ah ! ne me suivez point.
NEPTUNE
Quelle injuste défense !
NAÏS
Un inconnu pourroit troubler par sa présence 
Le repos de ces lieux charmans ;
Dans ce riant séjour le divin Tiresie 
Rassemble autour de lui les plaisirs innocens. 
C'est ici qu'il jouit, malgré le poids des ans, 
Des doux loisirs d'une paisible vie.
NEPTUNE
Du plus sombre avenir le voile ténebreux
Devant lui tombe & se déchire.
La nature & le sort se plaisent à l'instruire
Des prodiges secrets qu'ils cachent même aux Dieux. 
Vous devez la naissance à son sang glorieux, 
Et dans mon cœur sans doute il pourra lire.
NAÏS
Le Destin se réserve un sort si précieux ;
On peut se parer, sans rien craindre, 
Des dehors les plus séducteurs.
On n'a point trouvé l'art de lire dans les cœurs :
Les mortels seroient trop à plaindre.
NEPTUNE
Mon sort seroit moins rigoureux.
Qu'aurois-je à craindre de vos yeux,
S'ils pouvoient pénetrer jusqu'au fond de mon ame ? 

L'amour, dont je bravois l'empire,
Enflamme mon cœur pour jamais ;
Vous voyez, malgré moi, les transports qu'il m'inspire. 
Je m'expose peut-être aux plus cruels regrets, 
Mais j'en tais cent fois plus que je n'en ose dire.
NAÏS
On croit devoir à nos appas
Un hommage ou feint ou sincere.
Si vous semez quelques fleurs sur nos pas, 
Leur éclat ne dure guere.
Vos cœurs volages n'aiment pas ; 
Tous vos vœux se bornent à plaire.

Naïs persiste à ne point vouloir faire l’aveu de sa foiblesse à Neptune, & elle l’oblige de se retirer. Dans le tems qu’elle se dispose à aller joindre Tiresie, elle est arrêtée par Telenus, qui n’est pas plus heureux que Neptune à pénetrer les secrets du cœur de la Nymphe. Cependant les habitans des contrées voisines de la Grotte de Tiresie se rassemblent, pour être instruits par lui des peines ou des plaisirs qui les attendent. Ils répandent des fleurs sur le devant de la Grotte, & ils y attachent des guirlandes, qui forment les Chiffres de Tiresie & de Naïs. Ayant à leur tête Asterion & Telenus, ils invitent le pere de Naïs à paroître. Il se rend à leurs vœux, & il répond à leurs diverses questions.

UNE JEUNE BERGERE
Je ne sçais quel ennui me presse :
Est-ce une peine ? Est-ce un plaisir ? 
Je ne vois plus sans rougir 
Un Berger qui me suit sans cesse ; 
Il m’inquiette, et m’interesse.
Je le crains, je soupire, & je ne puis le fuir ;
Dites-moi d'où naît ma foiblesse, 
Mais gardez-vous de m'en guérir.
TIRESIE
Ne craignez point d'entendre
L'heureux Berger, pour qui vous soupirez ; 
Ce n'est que d'un cœur aussi tendre 
Qu'une Bergere doit apprendre 
Le secret que vous ignorez.

ASTERION
Nous portons les plus rudes chaînes. 
L'insensible Naïs doit-elle aimer un jour ? 
Dûssiez-vous redoubler nos peines, 
Apprenez-nous le sort que nous garde l'Amour.
TIRESIE
Tout semble s'animer sur ce naissant feuillage. 
Heureux oiseaux ! l'Amour veut-il vous inspirer ? 
Quels sons brillans ! Quel doux ramage ! 
L'avenir va se déclarer.

On entend chanter les oiseaux. Ils prononcent l’oracle, & Tiresie l’explique, à mesure qu’ils le prononcent.

Ciel ! qu'entens-je ? Brisez vos fers.
Craignez du Dieu des Mers
La fureur vengeresse...
Quel est cet inconnu ? Quel éclat ! Quels concerts ! 
Sous ses pas quels gouffres ouverts,... 
Naïs ! un doux penchant te presse,
L'Amour triomphe, & je te perds.

TÉLENUS
Courons fléchir un Dieu jaloux,
En versant tout le sang d'un rival téméraire.
ASTERION, TELENUS, & LEUR SUITE
Aux armes, vengeons-nous.
Que la mort & la flâme volent,
Qu’elles l'immolent
A notre courroux.

Au troisiéme Acte, Telenus & Asterion s’efforcent d’executer leurs projets de vengeance. Ils paroissent, armés de torches ardentes, sur des Vaisseaux.

ASTERION, TELENUS, & LEUR SUITE
Allumez-vous, rapides feux,                                     
Volez, secondez notre rage.                                      
PALEMON, PROTHEE, LES AUTRES SUIVANS DE NEPTUNE                                        
Que les flots impétueux 
Eteignent votre rage.
Des vagues immenses engloutissent les Vaisseaux de Telenus & d'Asterion.

Ciel ! ô Ciel ! quel sort rigoureux !
Périssez tous, audacieux.
NEPTUNE
Les flots les ont punis.
NAÏS
Quel supplice ! je tremble.
Ah ! l'Oracle, leur sort, & la mer en fureur, 
Annoncent à mon cœur
Tous les malheurs ensemble.
NEPTUNE
Que mon amour est allarmé
Des pleurs que je vous vois répandre.
Ne donnez-vous une pitié si tendre 
Qu'au malheur d'un rival aimé ?
NAÏS
Quittez ce funeste rivage :
Ne voyez point mes pleurs, cachez-moi vos regrets ;
J’ai besoin de tout mon courage.
Il faut nous séparer, pour ne nous voir jamais.

Chaque instant accroît mes allarmes ;
Oubliez de foibles attraits ;
Que le Ciel, touché de mes larmes,
Fasse couler vos jours dans la plus douce paix. 

NEPTUNE
Dieux ! Quel mélange de tendresse, 
De rigueur & d'effroi !
NAÏS
Vous me verriez moins de foiblesse,
Si je ne tremblois que pour moi.

NEPTUNE
…Vous craignez Neptune, & ce Dieu vous adore.
C’est tout ce que l’Oracle a pû vous déclarer ;
Quoi ! Nymphe vous tremblez encore ?
NAÏS
Dieux ! Neptune ! A mon cœur il pourroit aspirer ? 
Ah ! fuyez ; craignez sa colere :
Par pitié pour moi, sauvez-vous ;
Que ne peut point un Dieu jaloux
Contre un mortel qu'on lui préfere ?
NEPTUNE
Amour, tu termines nos maux ;
Cedez au transport qu'il m'inspire, 
Terre, jusques dans son empire ;
Ouvre un passage au Dieu des eaux.

La terre s’ouvre, Neptune & Naïs s’abîment ; le Théatre change, & il représente le Palais de Neptune. Un Divertissement, formé par les Suivans de Neptune, termine l’Opera.

Si l’idée de ce Poëme n’est pas neuve, du moins il présente differens tableaux qui le sont, & l’on ne peut, sans injustice, ne pas donner des éloges à l’élégance de plusieurs détails, à l’agrément & à la varieté des fêtes, sur tout à l’art avec lequel l’Auteur les lie à l’action.

N’ayant encore assisté qu’à une représentation, nous ne sommes pas en état d’analyser toutes les beautés de la Musique, mais nous annonçons avec confiance, qu’elle est vraiment digne de son célebre Auteur ; qu’on y découvre des traits admirables de génie, & que les oreilles, toujours amusées, sont souvent surprises par les effets nouveaux que l’harmonie leur fait éprouver.

Les yeux ne sont pas occupés moins agréablement que les oreilles par le nouvel Opera. C’est sans contredit un des plus brillans Spectacles qui ayent parû sur notre Théatre Lyrique, & sa magnificence répond parfaitement aux grandes dépenses que les Directeurs ont faites pour le rendre éclatant.

Nous remarquerons à cette occasion, que M. de Cahusac joint aux talens du Poëte ceux du Machiniste, & que c’est lui qui a inventé & fait exécuter les principales machines de l’Opera de Naïs, ainsi que celle du Fleuve Canope dans les Fêtes de l’Amour & de l’Hymen.

Nous devons aussi remarquer une singularité, qui regarde M.Rameau. Depuis le Printems de l’année derniere, on a joué les Talens Lyriques, Zaïs, les Fêtes de l’Amour & de l’Hymen, Pigmalion, Platée & Naïs. Jusqu’à présent, il n’étoit arrivé à aucun autre de nos Musiciens, de voir six de leurs ouvrages se succéder ainsi au Théatre dans le cours d’une année. »

Mémoires secrets (Bachaumont)

Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la République des Lettres en France, depuis MDCCLXII jusqu’à nos jours, ou Journal d’un observateur, Tome 16, 1780, p. 229

« Le 6 Août 1764. On annonce pour demain Naïs à l’opéra. Ce ballet en trois actes, précédé d’un prologue, est de MM. de Cahusac & Rameau. Il fut joué en 1749 & n’eut pas un grand succès. Ce prologue avoit été fait à l’occasion de la paix de cette année-là & représentoit les Titans terrassés par Jupiter. » 

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Discographie

Naïs / Nicholas McGegan (dir.), Lynda Russel (Naïs), Jennifer S...
Airs de Triomphe / Libor Mathauser (dir.), Olomouc Chamber Orch...
Rameau : Orchestral Suites from Naïs and Le Temple de la Gloire...
Rameau : Ouvertures / Christophe Rousset (dir), Les Talents Lyr...
Jean-Philippe Rameau : Orchestral Suites ; Naïs and Zoroastre /...
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