Éditions musicales

L’Édition Michaëlis (1878-1884)

Dans l’avant-propos du volume consacré à l’opéra Hippolyte et Aricieparu en 1900, l’éditeur Durand expliquait que tous les anciens ouvrages de théâtre « ont reparu de nos jours, à Paris, dans la collection Michaëlis », tout en reprochant à son confrère de publier des « réductions pour piano et chant faites d’après les éditions anciennes » truffées selon lui « de fautes toujours trop nombreuses… ». En dépit de ce jugement tranché, les volumes consacrés par Michaëlis aux principaux opéras de Rameau, ont contribué à mieux appréhender l’œuvre lyrique du compositeur, grâce à une introduction critique placée en tête de chaque ouvrage publié. Ainsi ont paru dans la collection Les Chefs-d’œuvre classiques de l’opéra français, sept volumes introduits par des commentaires de Théodore de Lajarte et Charles Poisot. Cet élan éditorial fut aussitôt imité en 1877 par l’éditeur Legouix, qui publia Castor et Pollux restitué par Charles Lecocq. Le mouvement de réhabilitation des œuvres de Rameau était alors lancé. Une dizaine d’années plus tard, une édition monumentale voyait le jour chez l’éditeur Durand.  

[Patrick Florentin]

 

Les Fêtes d’Hébé (Lajarte, 1878)
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Castor et Pollux (Lajarte, 1879)

Dardanus (Poisot, 1880)
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Hippolyte et Aricie (Poisot, 1882)
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Les Indes galantes (Poisot, 1883)
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Zoroastre (Poisot, 1883)

Platée (Poisot, 1884)
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